Sixth World Conf of Speakers of Parliament General Debate 29JUL2025 CONTINUITY
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Conférence mondiale des présidents de parlement 29-30 juillet 2025

La Sixième Conférence mondiale des Orateurs de Parlement, organisée par l'Union interparlementaire (UIP), en étroite collaboration avec les Nations Unies, se tient du 29 au 31 juillet 2025 au Palais des Nations (Office des Nations Unies à Genève). La Conférence des Orateurs est précédée par le 15ème Sommet des Femmes Orateurs de Parlement, qui se tient le 28 juillet 2025.

La Conférence, établie pour la première fois en 2000 à la veille du Sommet du Millénaire des Nations Unies, offre un forum unique pour un engagement et un dialogue de haut niveau entre les dirigeants parlementaires du monde entier. Les conférences précédentes, tenues tous les cinq ans depuis lors, ont servi de catalyseurs pour façonner et renforcer la dimension parlementaire de la gouvernance mondiale, contribuant ainsi à combler le fossé démocratique dans les affaires internationales. Cette occasion marque l'aboutissement de deux années de travail par un Comité préparatoire composé d'environ 20 Orateurs de Parlement de toutes les régions du monde, et promet d'être le plus grand rassemblement de ce type jamais organisé. Conformément à l'approche inclusive de l'UIP, elle met également en vedette des dirigeants éminents d'autres organisations internationales, du monde académique et des organisations de la société civile, ainsi que des médias.

https://www.ipu.org/event/sixth-world-conference-speakers-parliament


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Je voudrais à présent déclarer ouvert le débat général sur le thème de notre conférence, à savoir un monde en pleine tourmente, la coopération parlementaire et le multilatéralisme au service de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous.
Chers collègues, vous avez devant vous une liste d'orateurs établie dans l'ordre d'inscription, en tenant dûment compte de l'équilibre entre les régions et les sexes.
Tous les présidents sont invités à limiter leurs interventions à 4 minutes afin de permettre à d'autres éminents présidents de parlement et chefs de délégation de prendre la parole au cours des deux prochains jours et demi.
Ce sera ici.
Je voudrais également rappeler aux entraîneurs que c'est pour le bon fonctionnement des événements de l'UIP et, en fait, de la diplomatie parlementaire.
La défense de la réciprocité repose plutôt sur le respect mutuel, sur l'écoute de ce que nos pairs ont à dire, mais aussi sur des échanges civils qui dépassent nos différences.
Et comme vous l'avez tous remarqué, nous devons continuer à élargir notre mouvement, en ce sens que nous devons garder les portes ouvertes pour que les gens puissent entrer, mais aussi pour que nous puissions sortir.
Nous ne pouvons pas le faire si nous ne sommes pas courtois les uns envers les autres, si nous ne surmontons pas nos différences.
Cela dit, chers collègues, je vais maintenant passer à la liste des orateurs qui s'adresseront à nous à partir de maintenant.
Le premier serait M. Faisal Akef El Fayez, président du Sénat de Jordanie, suivi par Andreas Nolan, président de Likshi Dagan de Suède.
Monsieur Faisal Akef El Fayez, je vous donne la parole.
Désolée, désolée, désolée.
Si le microphone est allumé, il n'est pas en attente.
Nous nous efforçons donc de parvenir à la démocratie et à la paix dans le monde et de promouvoir le travail parlementaire pour la prospérité dont le monde a besoin et dont le monde est bouleversé par l'escalade des crises et des conflits et par le manque de confiance dans les institutions internationales qui œuvrent pour la paix et la paix dans le monde.
Le pire que le monde connaisse actuellement, ce sont les conséquences des conflits en termes de meurtres de personnes innocentes.
L'augmentation du nombre de personnes déplacées et déplacées de force et les conflits menacent la paix et la sécurité internationales.
Aujourd'hui, malheureusement, nous sommes confrontés à la guerre russo-ukrainienne et à son impact sur le monde, ainsi qu'à l'agression israélienne contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à Gaza.
Et ce qui se passe à Gaza est une tragédie que nous ne pouvons pas imaginer.
C'est un crime contre l'humanité.
Et en raison des politiques expansionnistes de ce pays, le Moyen-Orient vit une situation désastreuse dont les victimes sont des femmes, des enfants et des innocents.
Je voudrais souligner ici que 7,2 millions de Palestiniens vivent à l'intérieur des frontières historiques de la Palestine, y compris la Cisjordanie occupée par Israël et la bande de Gaza, contre 7,1 millions d'Israéliens.
Donc, si Israël ne veut pas d'une solution à deux États, alors Israël, comme l'a dit notre roi Abdallah II, doit donner aux Palestiniens tous leurs droits politiques au sein d'un seul État.
S'il ne le fait pas, il ne vivra pas en paix et les Palestiniens ne pourront jamais exercer leurs droits.
La question qui se pose est de savoir comment Israël peut gouverner plus de 7,2 millions de Palestiniens s'il ne leur donne pas leurs droits politiques ?
Va-t-il les gouverner par la corruption, par la force, par le déplacement ?
L'Occident accepterait-il cette politique avec toute sa valeur ?
La question qui se pose aujourd'hui est de savoir quel est le rôle des parlements et des unions interparlementaires, régionales et internationales, pour mettre fin aux guerres.
Malheureusement, les Nations Unies n'ont pas réussi à résoudre ces guerres.
La coopération parlementaire peut jouer un rôle plus important dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales grâce à la diplomatie parlementaire, à un dialogue constructif entre les différentes parties belligérantes et à des législations qui favorisent la résolution pacifique de tous les conflits.
En tant que parlementaires présents aujourd'hui, nous sommes tenus de travailler afin de promouvoir la sécurité sociale, la justice sociale, les soins de santé et de parvenir à un équilibre entre le Sud et le Nord.
Nous devons garantir une utilisation éthique des technologies modernes, en particulier lorsqu'il s'agit de protéger la vie privée des personnes et de garantir la diversité, la diversité politique et politique et de travailler ensemble afin de lutter contre le changement climatique et d'éradiquer les souffrances des personnes causées par les conflits.
Nous sommes donc appelés à redoubler d'efforts pour faire face à tous ces conflits, à tous ces défis.
Nous devons travailler avec toutes les organisations internationales afin de promouvoir l'engagement en faveur des résolutions relatives à la légitimité internationale.
Le droit international, deux poids, deux mesures ne permettra pas de parvenir à la paix et à la sécurité dans notre monde.
Nous devons donc travailler pour respecter les aspirations de nos peuples à la paix et à la sécurité, promouvoir la complémentarité culturelle entre les populations et garantir leurs droits.
Nous devons mettre fin au racisme et à la haine, aux discours de haine.
[Autre langue parlée]
La loi doit être respectée et toutes les violations de la législation nationale doivent faire l'objet d'enquêtes et les responsables doivent être traduits en justice.
Deuxièmement, outre les véritables guerres qui sont menées, plusieurs guerres de propagande sont en cours, alimentées par la désinformation et les mensonges, notamment sur les réseaux sociaux.
Encore une fois, la guerre de la Russie contre l'Ukraine peut l'illustrer.
La Russie essaie de diffuser de faux récits sur les causes de la guerre et a obtenu un certain succès dans certains pays.
[Autre langue parlée]
[Autre langue parlée]
L'histoire a montré que lorsque les droits de douane augmentent, il n'y a pratiquement pas de gagnants, mais seulement des perdants.
Le libre-échange est source de croissance et d'innovation.
Le protectionnisme entraîne une stagnation économique et une tension croissante entre les pays.
4e Les grandes puissances tentent d'imposer leur volonté aux petits États par la menace et la violence.
La Russie est une fois de plus un exemple clair, poursuivant une politique impérialiste du XIXe siècle dans le but de diviser le monde entre les grandes puissances en sphères d'influence.
5e La démocratie est en train de régresser.
Dans de nombreux pays.
Le schéma est souvent le même.
Les attaques contre la liberté d'expression et la liberté des médias sont suivies de tentatives de manipulation du système électoral, puis d'attaques contre la société civile.
Sixième point : l'égalité des sexes est également en régression dans de nombreuses régions du monde.
Plutôt que de reconnaître que les droits des femmes sont des droits humains, le travail visant à promouvoir l'égalité des sexes est remis en question.
Malgré tous ces défis et bien d'autres, je reste optimiste.
Je crois que la paix et la démocratie finiront par prévaloir grâce à leur force intrinsèque et au courage et à l'engagement de nombreuses personnes dans le monde entier.
Outre la question morale, l'idée selon laquelle les sociétés démocratiques sont meilleures que les autres sociétés, car elles sont porteuses de croissance et de richesse pour le bénéfice de tous bénéficie également d'un solide soutien.
Les lauréats du prix Nobel d'économie en 2024 soulignent le lien entre les institutions démocratiques et le développement économique.
Mais rien ne vient automatiquement.
Je pense que les pays qui ont des valeurs et des intérêts communs devraient travailler ensemble de manière plus étroite.
L'UIP est une plateforme importante pour y parvenir.
Je pense qu'il est très important de soutenir les démocraties en difficulté et de les aider à consolider leurs institutions, notamment leurs parlements.
L'assistance technique d'IP US est d'une valeur inestimable à cet égard.
Je suis fermement convaincu qu'en tant que présidents des parlements, nous pouvons promouvoir la paix et la sécurité internationales et nous pouvons le faire en défendant la démocratie, les droits de l'homme et un ordre mondial fondé sur des règles.
[Autre langue parlée]
Merci beaucoup.
[Autre langue parlée]
Chers collègues, je vais maintenant donner la parole au président Adama Victorgo, président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. Je vais ensuite donner la parole à M. Le Zhao, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de Chine.
Monsieur Victoria Togo, je vous donne la parole.
Président de l'interparlementaire.
Dr Julia, Madame, Mesdames et Messieurs, Présidents, Monsieur le Secrétaire général de l'Union interparlementaire, M.
[Autre langue parlée]
Mesdames et Messieurs, Présidents des parlements, chers collègues, c'est un honneur pour moi de prendre la parole aujourd'hui lors de cette 6e Conférence mondiale des présidents des parlements de notre Union, qui s'inscrit dans ce contexte de remise en question du multilatéralisme avec des défis environnementaux, avec de nombreuses crises différentes, la crise palestinienne, Israël, la crise palestinienne, la crise au Soudan, la crise en Ukraine, euh, la crise russe au Congo et de nombreuses crises commerciales.
Je tiens vraiment à féliciter le choix de ce thème lors du débat.
Un monde en ébullition, une coopération parlementaire et un multilatéralisme au service de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous.
Madame la Présidente, honorables parlementaires, les bouleversements actuels dans le monde nous appellent à renforcer les parlements.
Nos différences ne doivent pas nous diviser, mais elles doivent nous enrichir.
Nous devons partager nos expériences, nos défis et nos réussites, afin de trouver des solutions qui transcenderont nos frontières.
Il est urgent que nous, parlementaires du monde entier, assumions notre responsabilité historique, celle de défendre la paix, de promouvoir la justice et une prospérité partagée.
Ce n'est qu'ainsi que le multilatéralisme prendra tout son sens et que nos institutions multilatérales pourront servir de plateforme à nos aspirations communes à créer un monde meilleur pour le bonheur de nos populations.
En tant que parlementaires, nous devons vraiment agir avec le pouvoir exécutif pour unir nos efforts afin de relever les défis actuels auxquels le monde est confronté.
Nous devons nous assurer que les engagements que nous prenons se traduisent en actions concrètes pour garantir la paix dans le monde.
En Côte d'Ivoire, nous avons fait de la paix un objectif permanent en instaurant le dialogue et en garantissant une justice équitable.
C'est l'un des aspects fondamentaux de mon pays qui est mis en avant par la Présidente de la République, M. Alison Owatar, et c'est pourquoi nous allons poursuivre nos relations avec nos frontières grâce au multilatéralisme et à la coopération avec d'autres parlementaires.
Chers collègues, le monde nous regarde et attend des actions concrètes ensemble grâce à une coopération dynamique avec nos parlementaires qui soit plus inclusive, plus dynamique et impliquant davantage le public.
Nous devons tirer parti de cette tourmente pour créer un avenir plus juste et plus bénéfique pour les populations de demain.
L'histoire impose ces honneurs.
Merci beaucoup.
Le Comité de l'Assemblée populaire nationale de Chine sera suivi par Mlle Saiba Gafarova, présidente du Milli Majlis, Azerbaïdjan.
Monsieur Leji Zao, je donne la parole.
Julia Oxen, présidente de la résidence, Demandeurs de résidence du Parlement, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, il y a 25 ans, l'Union interparlementaire (UIP) a organisé la première Conférence mondiale des présidents de parlement et s'est engagée solennellement à renforcer la coopération internationale et à relever ensemble les défis mondiaux.
Au cours des 25 dernières années, les législatures du monde entier ont approfondi leurs échanges et leur coopération, apportant ainsi une contribution positive à l'amélioration de la gouvernance mondiale.
Pourtant, le monde dans lequel nous vivons est loin d'être pacifique, et la quête de paix et de développement de l'humanité se heurte à de graves défis.
Les législatures ont la responsabilité de jouer un rôle positif dans la promotion d'un nouveau type de relations internationales.
Tout d'abord, travaillons ensemble pour préserver la paix et la tranquillité dans le monde.
Nous devons respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays, respecter les voies de développement choisies indépendamment par les habitants de tous les pays, préconiser le rapprochement des différences par le dialogue et la résolution des différends par la coopération, et contribuer à la réalisation d'une paix durable et d'une sécurité universelle dans le monde.
Deuxièmement, travaillons ensemble pour faciliter le développement et la prospérité à l'échelle mondiale.
La législation doit placer le développement et le bien-être des personnes au premier plan, rechercher les avantages mutuels et la coopération gagnant-gagnant afin de fournir une garantie juridique pour la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et de promouvoir le développement commun de tous les pays.
Troisièmement, travaillons ensemble pour promouvoir les échanges et l'apprentissage mutuel entre les civilisations.
Les législatures devraient préconiser le respect de la diversité des civilisations, défendre les valeurs communes de l'humanité et promouvoir le dialogue entre les civilisations et les échanges culturels afin que les différentes civilisations s'inspirent mutuellement et prospèrent.
Quatrièmement, travaillons ensemble pour promouvoir l'équité et la justice internationales.
Les législatures devraient protéger fermement le système international avec l'ONU et son noyau, ainsi que l'ordre international fondé sur le droit international et s'opposer à toutes les formes d'actes hégémoniques, autoritaires et d'intimidation dans le but de construire un système de gouvernance mondial plus juste et équitable.
L'Assemblée populaire nationale de Chine apprécie et soutient activement le travail de l'IPUI et souhaite annoncer un don de 1,5 million de dollars américains.
dollars à l'UIP.
Cette année marque le 80e anniversaire de la victoire de la guerre mondiale antifasciste.
Elle marque également le 80e anniversaire de la fondation de l'ONU.
La Chine défend fermement les résultats victorieux de la Seconde Guerre mondiale et l'ordre international d'après-guerre.
Nous renforcerons les échanges et la coopération avec l'UIP et nos collègues législateurs de tous les pays.
Nous travaillerons ensemble pour mettre en œuvre l'Initiative mondiale pour le développement, l'Initiative pour la sécurité mondiale et l'Initiative mondiale pour la civilisation, et pour promouvoir un monde multipolaire égal et ordonné ainsi qu'une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous.
Unissons-nous pour construire une communauté avec un avenir commun pour l'humanité.
[Autre langue parlée]
Monsieur Lady Zhao, merci beaucoup pour l'annonce du don que vous allez faire à l'UIP.
Nous apprécions vraiment cet engagement, mais également les contributions que vous avez apportées à cette institution.
Merci beaucoup, chers collègues.
Nous avons maintenant devant nous Mme Sahiba Ghafarova, présidente du Milli Majlis d'Azerbaïdjan.
La parole est à vous.
Merci beaucoup, Madame la Présidente, Honorables Présidents du Parlement, distingués collègues, Mesdames et Messieurs. C'est un grand honneur et un privilège pour moi de vous saluer tous au nom du Parlement de la République d'Azerbaïdjan à l'occasion de la sixième Conférence mondiale des présidents de parlement.
Je tiens à exprimer ma gratitude aux dirigeants de l'Union interparlementaire pour leur dévouement et leurs efforts inlassables.
Grâce à eux, cette conférence est devenue une plate-forme significative et percutante pour un dialecte entre les dirigeants parlementaires, contribuant ainsi à façonner l'orientation de notre avenir en matière de coopération parlementaire.
Chers collègues, depuis notre dernière conférence, le monde a connu des changements importants et, malheureusement, pas pour le mieux.
Lors de notre précédente conférence, nous nous sommes principalement concentrés sur la pandémie de COVID-19 et sur les moyens d'y faire face.
Aujourd'hui, le nombre et la complexité des défis mondiaux n'ont fait que croître.
Ces défis exigent une action immédiate et décisive.
Pourtant, dans de nombreux cas, l'absence de réponses coordonnées a permis à ces problèmes de s'aggraver et de se chevaucher.
En conséquence, le monde est aujourd'hui plus divisé, moins pacifique et moins prospère.
À l'origine de cette réalité inquiétante se trouve l'érosion de l'efficacité de la coopération et de la solidarité internationales, qui constituent le fondement même du multilatéralisme.
Nous nous éloignons du principe selon lequel ce n'est que par une action collective et une responsabilité conjointe que nous pouvons surmonter les menaces mondiales.
Chers collègues, il ne fait aucun doute qu'un système multilatéral fort et inclusif dirigé par les Nations Unies avait le potentiel d'offrir des solutions réelles et durables.
Les discussions sur la manière de réformer le système des Nations Unies se poursuivent toutefois.
Une chose est claire.
Toute réforme doit aboutir à un système dans lequel toutes les nations, et pas seulement quelques-unes, peuvent faire entendre leur voix, où le droit international est respecté, où les doubles standards sont rejetés et où les décisions prises sont véritablement mises en œuvre.
Ce n'est que dans ces conditions que nous pourrons atteindre les objectifs de paix, de justice et de prospérité pour tous.
Honorables collègues, dans ce contexte, le rôle croissant de la diplomatie parlementaire est plus important que jamais.
Il est encourageant de constater l'engagement de nos parlements en faveur du multilatéralisme et de la coopération.
Notre participation active est le fruit des travaux de l'UIP, et cette conférence reflète notre vision et notre détermination communes.
J'apprécie tout particulièrement l'étroite coopération entre IP US et les Nations Unies et les efforts qu'elle déploie pour faire entendre la voix des parlements dans le débat mondial.
Il faut toutefois aller plus loin.
Les parlements nationaux devraient devenir des parties prenantes reconnues du système multilatéral, car c'est notre population qui est la plus touchée.
Lorsque ce système échoue, ils ont élu des représentants qui doivent être directement impliqués dans le renouvellement du multilatéralisme.
Cela rendra le système plus démocratique et plus réactif.
Une avancée concrète pourrait consister à engager un dialogue interparlementaire sur des réformes qui reflètent mieux les besoins et ceux de nos citoyens. Distingués collègues.
La réalisation de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous ne se limite pas à des institutions et à des accords.
Il s'agit essentiellement de renforcer la confiance et la compréhension mutuelle entre les personnes.
Nous devons considérer la diversité non pas comme une source de division, mais comme une force qui nous rapproche.
Encourager le dialogue entre les cultures joue un rôle important dans la réalisation de nos objectifs communs.
Dans ce contexte, je voudrais mentionner le Forum mondial sur le dialogue interculturel, qui fait partie du processus de Bakou lancé par le Président de la République d'Azerbaïdjan, Son Excellence M. Ilhamali, en 2008.
Ce forum a été reconnu par les Nations Unies comme l'une des principales plateformes mondiales pour la promotion du dialogue interculturel.
Je tiens à souligner que lors de la 6e édition du Forum qui s'est tenue en mai de l'année dernière, notre Parlement a organisé une conférence interparlementaire. Je pense qu'il s'agit d'une perspective parlementaire précieuse pour ces discussions.
Dans cette optique, chers collègues, je voudrais encourager l'UIP à inclure le dialogue interculturel dans ses futurs programmes et activités.
Merci de votre attention.
[Autre langue parlée]
Nous allons maintenant entendre M. Norman Kurtumlus, président de la Grande Assemblée nationale de Turquie, suivi de M. Wan Shin Wan, président de l'Assemblée nationale de la République de Corée.
Je donne la parole à M. Kurtumlus.
Merci, Madame la Présidente, distingués présidents des parlements.
J'adresse mes sincères remerciements à l'UIP et à l'ONU de nous avoir réunis ici aujourd'hui.
Ce lieu est un symbole du multilatéralisme et de la consolidation de la paix, incarnant un engagement séculaire en faveur de la coopération mondiale que nous traversons et une période de plus en plus agitée marquée par des conflits et des défis mondiaux, de l'Ukraine à Gaza, du changement climatique à l'aggravation des inégalités, de la montée de la discrimination et de la haine à la migration irrégulière.
Les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui ne sont pas subordonnés à ceux du passé qui ont façonné nos institutions.
Le système international actuel a été construit sur la promesse de ne plus jamais faire référence aux crimes horribles commis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cependant, notre monde demeure un théâtre de conflits.
L'époque du monde bipolaire est révolue.
Les allégations d'unipolarité ont également échoué.
Nous avons devant nous les horizons de l'ordre mondial multicentrique.
Les règles et normes de cette ère émergente sont encore incertaines, ce qui ne fait qu'amplifier la fragilité de l'ordre mondial.
Face au nombre croissant de crises et de menaces existentielles, l'ordre dit fondé sur les règles est sur le point de s'effondrer complètement.
Nos efforts collectifs devraient donc se concentrer sur la réforme de la gouvernance mondiale qui n'est pas parvenue à instaurer la justice et la paix.
Nous devons construire un ordre international où le droit prévaut, et non le plus fort.
Chers collègues, aujourd'hui, l'indifférence est devenue dangereuse.
Plus que jamais, nous vivons dans un écosystème partagé sur les plans social, économique, politique et même écologique.
L'injustice, où qu'elle soit, constitue une menace pour la justice partout dans le monde.
Lorsque nous tolérons les inégalités, la discrimination raciale ou l'ignorance des principes fondamentaux du droit international, où que ce soit, nous semons les graines de l'instabilité dans le monde entier.
La justice n'est pas le privilège des puissants, mais le droit d'aînesse de tous.
Chers amis, ce qui se passe en Palestine en ce moment est une question universelle de justice qui concerne non seulement le peuple palestinien, pas seulement les Arabes, non seulement les pays musulmans, mais l'humanité tout entière.
C'est une obligation morale pour nous tous d'agir collectivement contre le génocide en cours. C'est dans cette optique que nous avons créé, en tant que parlements, le groupe des parlements en faveur de la Palestine afin de renforcer la solidarité avec le peuple palestinien et la solution du soutien à deux États.
Outre la nécessité urgente de mettre fin à la campagne génocidaire qui se déroule actuellement, il convient d'appeler Occupy in Occupy dans les territoires palestiniens occupés et de traduire les responsables en justice.
Nous sommes d'avis que la solution des deux États est la seule voie pour établir une paix juste et durable dans la région.
Comme le Secrétaire général des États-Unis l'a souligné à juste titre hier, la création d'un État pour les Palestiniens palestiniens est un droit et non une récompense.
À cette occasion, j'invite tous les parlements, tous les parlements à rejoindre notre groupe à la seule condition qu'ils adhèrent à la vision d'une solution à deux États afin de faire entendre notre voix de manière plus puissante et plus efficace.
[Autre langue parlée]
M. Wan XI Wu, président de l'Assemblée nationale de la République de Corée, sera suivi par M. Hugo Mota Wandeli Dan Nobrega, président de la Chambre des députés du Brésil.
Monsieur Wan Shi, à qui vous avez la parole.
Chers présidents de parlement du monde entier, vous êtes probablement au courant des bouleversements politiques que la Corée a connus au cours des six derniers mois.
En décembre de l'année dernière, à la suite d'une résolution de notre Assemblée nationale visant à lever la loi martiale, j'ai contacté chacun d'entre vous par une lettre demandant votre confiance et votre soutien à la résilience de la démocratie coréenne.
Et en effet, la Corée a gagné grâce à la destitution d'un président qui a trahi la Constitution et la confiance de la population dans la conduite d'une élection présidentielle anticipée.
Nous avons surmonté la crise et rétabli pacifiquement l'ordre constitutionnel grâce aux procédures définies par notre Constitution et nos lois.
C'est avec fierté pour la démocratie coréenne que je me présente devant vous aujourd'hui, et je suis vraiment heureuse de vous voir tous.
Je tiens également à exprimer ma profonde reconnaissance à la communauté internationale pour l'intérêt et le soutien qu'elle a manifestés pendant cette période.
La République de Corée a démontré que la véritable force de la démocratie apparaît lorsque la participation active de citoyens souverains est associée au rôle responsable du pouvoir législatif.
Cette vérité nous rappelle que les parlements doivent également jouer un rôle proactif pour relever les défis mondiaux avant la guerre aux États-Unis, la crise climatique, la polarisation politique, l'injustice et l'aggravation des inégalités socio-économiques.
Ces défis menacent la paix, déclenchent des crises humanitaires et mettent en danger la démocratie elle-même et le fondement essentiel de la justice sociale.
Permettez-moi de souligner deux priorités essentielles.
Tout d'abord, nous devons renforcer les efforts législatifs coordonnés entre les parlements nationaux pour résoudre les problèmes mondiaux.
Contrairement au pouvoir exécutif, qui se compose de quelques dirigeants, les parlements peuvent faire preuve d'un leadership plus démocratique et inclusif par le biais de la législation et de l'autorité budgétaire.
Les parlements doivent contribuer à réduire les inégalités, à atténuer les conflits sociaux et à promouvoir la cohésion sociale.
En particulier, en ce qui concerne les questions transnationales telles que la crise climatique et l'intelligence artificielle, il est essentiel de faire entendre la voix des différentes parties prenantes, de jouer un rôle de médiateur dans les conflits et de partager les expériences de nos parlements respectifs.
Deuxièmement, nous devons renforcer la diplomatie parlementaire, en particulier la coopération multilatérale, en tant qu'initiative concrète permettant de relever les défis mondiaux.
L'année dernière, lors de la réunion des présidents du G20, j'ai officiellement proposé le lancement d'un forum au niveau des conférenciers dédié à la réponse à la crise climatique.
Cette proposition a conduit à l'adoption d'une déclaration conjointe indiquant que nous continuerons à nous engager dans la coopération climatique au plus haut niveau parlementaire cette année.
En tant que présidente de la réunion des présidents de la MICTA, une plateforme de coopération interrégionale, la République de Corée a l'intention de mener des discussions sur le thème de la coopération parlementaire pour la consolidation de la paix et l'assistance humanitaire.
Chers Présidents, je voudrais profiter de cette occasion pour vous demander votre attention et votre soutien en faveur de la réalisation de la paix dans la péninsule coréenne.
Cette année marque le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la fondation des Nations Unies, et c'est le moment idéal.
C'est le moment idéal pour amplifier une fois de plus le message de paix.
Samedi dernier a marqué le 72e anniversaire de la signature de la Convention d'armistice de la guerre de Corée.
Il s'agit du plus long cessez-le-feu de l'histoire moderne et j'espère sincèrement qu'un message de paix pourra commencer à émerger de la péninsule coréenne, où la guerre n'a pas encore officiellement pris fin.
Récemment, il y a eu des changements dans la péninsule.
Les émissions par haut-parleurs qui s'adressaient les uns aux autres de l'autre côté de la frontière, les largages de tracts et les ballons transportant des déchets, les émissions de propagande et les signaux de brouillage ont tous été interrompus.
Ces actes symbolisaient la confrontation et l'hostilité.
Il est trop tôt pour dire ce que ces changements apporteront, mais la paix est quelque chose que nous devons construire.
Et je crois que même dans les rivières les plus froides et les rivières gelées, l'eau coule au fond.
Et je pense que nous devons ouvrir la fenêtre du dialogue.
Et je crois que notre détermination commune en faveur de la paix fait avancer cet effort.
J'espère que ce petit pas vers la paix le long de la frontière intercoréenne se traduira par une plus grande paix dans la péninsule coréenne et, en fin de compte, par la paix et la prospérité pour le monde.
Et je compte sur le soutien et la coopération continus de la communauté internationale.
Merci beaucoup.
Un peu les drapeaux, oui.
OK, chers collègues, nous allons maintenant entendre M. Hugo Mota Wanli Dan Nobrega, président de la Chambre des députés.
Le Brésil sera suivi par M. Tan Man Tran, président de l'Assemblée nationale du Vietnam.
Monsieur Wanli Dan Nobrega, je vous donne la parole.
[Autre langue parlée]
Mesdames et messieurs, c'est une immense satisfaction de représenter le Parlement du Brésil au sein de ce groupe de six conférenciers mondiaux à Genève, ville emblématique de la coopération internationale, en cette année où nous célébrons les huit ans de la fin de la guerre mondiale et de la création des Nations Unies.
Le contexte international est marqué par les tensions géopolitiques, l'intolérance, le protectionnisme et l'affaiblissement du multilatéralisme auquel nous sommes confrontés.
Parallèlement, ils font face à des défis existentiels liés au changement climatique ainsi qu'à une partition ou à la numérisation de la vie.
Dans ce contexte, ce défi exigeait davantage de notre part, non seulement le dialogue, mais nous avons besoin de plus de coopération, et pas moins de diplômes.
Cela passe par la rénovation des organismes internationaux afin qu'ils soient plus représentatifs, efficients et efficaces pour tous.
Mesdames et Messieurs, la Chambre des députés du Brésil s'est consacrée à un programme législatif qui répond aux défis de notre époque.
En termes de durabilité, nous avons fait des compromis sur l'énergie, la transition énergétique et les objectifs ambitieux de cette mondialisation.
Nous avons réalisé des progrès en ce qui concerne l'hydrogène vert, le plein du futur et le système résident d'émissions et de mobilité, ainsi que l'adaptation au climat et à l'énergie offshore Corp 30 que le Brésil accueillera en collaboration avec les Nations Unies à Para, au cœur d'Amazon, l'année prochaine.
Ce sera l'occasion de montrer au monde le rôle important que joue le Parlement du Brésil dans l'élaboration de l'ordre du jour.
Nous avons récemment annoncé la tenue d'une réunion des parlementaires dans l'État de la COP avec le partenariat ou avec l'UIP dans le monde numérique.
Le Parlement du Brésil participera au débat sur l'IA afin de promouvoir l'innovation, de protéger les droits et d'atténuer les risques liés à son utilisation.
D'autres propositions visent à protéger les péchés des enfants et des filles à l'aide de l'IA et à promouvoir les conséquences de cette technologie au niveau commercial.
Nous avons adopté la loi sur le repositionnement économique et sur la lutte contre les actions discriminatoires à l'égard des projets brésiliens, mais cette réponse ferme vise à utiliser des mesures commerciales à des fins de rotation et contre toute autre forme d'ingérence.
Mesdames et Messieurs, entre les parlements brésiliens en 2024, le Brésil, en partenariat avec l'UIP, organise le P20 et le Parlement du G20.
Nous avons promu les femmes, les femmes parlementaires du G20.
Nous avons également accueilli les briques, renforçant la coopération parlementaire et élargissant la représentativité du Sud.
Global Ladies inch Mesdames et messieurs, nous traversons une période cruciale dans ce paysage international.
Nous avons la responsabilité de veiller à ce que le gouvernement national respecte la charte des Nations Unies et fasse des efforts pour atteindre le SDG et travailler à la mise en œuvre de la Loi pour l'avenir, qui a récemment été adoptée par l'Assemblée générale de celle-ci.
Nous devons également disposer de l'architecture du futur qui devrait prévaloir et l'accord devrait être la décision à prendre au cours de cette conférence.
Ensemble, nous pouvons créer une exposition mondiale brillante et durable pour le bien de tous les citoyens, de tous les citoyens que nous représentons.
Merci beaucoup, chers collègues.
Je vais maintenant donner la parole à M. Tan Man Tran, président de l'Assemblée nationale du Vietnam, qui sera suivi par Mme Raymond Ghani, présidente du Sénat du Canada.
Monsieur Tan Man Tran, vous avez la parole.
Monsieur le Président, chers délégués, le monde fait face à des bouleversements sans précédent.
Les conflits armés, la montée des tensions géopolitiques, le changement climatique, les guerres commerciales, la croissance de l'économie et la hausse des prix de l'aide humanitaire mettent sérieusement en péril la paix et la stabilité mondiales.
Ces défis et ces frontières de sable épargnent de nouveaux pays et touchent tout le monde, indépendamment de leur richesse, de leur race ou de leur religion.
Ils exigent que nous joignions nos mains et agissions ensemble plus que jamais envers les garçons de notre peuple.
Les humains doivent croire à la promotion du multilatéralisme et à la promotion de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous.
La coopération parlementaire ne consiste pas simplement à partager des pratiques législatives ou à adopter des résolutions.
Il s'agit de l'engagement à transformer les paroles en actes, les idées en réalité et l'espoir en opportunités pour des milliards de personnes dans le monde entier.
En tant que voix de la volonté et des aspirations du peuple, nous devons veiller à ce que nos politiques et lois soient ancrées dans les valeurs fondamentales de paix, de justice et d'égalité.
Mesdames et Messieurs, à cette fin, je propose quelques orientations clés pour la future coopération parlementaire.
Tout d'abord, renforcer le dialogue et renforcer la confiance.
Les parlements devraient organiser des FORUMS réguliers pour des discussions ouvertes sur des questions mondiales, qu'il s'agisse de conflits régionaux ou de défis transnationaux.
[Autre langue parlée]
C'est la seule voie viable pour instaurer la confiance et favoriser des entreprises mutuellement bénéfiques entre les nations et les peuples.
2e.
Promouvoir la justice et l'égalité.
Nous devons donner la priorité aux politiques qui protègent les droits de l'homme, réduisent les inégalités et veillent à ce que personne ne soit laissé pour compte.
Le Parlement devrait renforcer son rôle de supervision afin de s'assurer que les gouvernements tiennent leurs engagements en matière de justice sociale.
Troisièmement, promouvoir l'action environnementale et le développement durable.
Le changement climatique demeure une menace existentielle pour notre planète.
Les chroniqueurs doivent prendre l'initiative de promulguer des lois qui protègent l'environnement préservé par la diversité et soutiennent les communautés les plus vulnérables à son impact.
4e Renforcement des sociétés interparlementaires internationales.
Les parlements ne sont pas seulement des organes législatifs, ils constituent également des ponts essentiels entre les nations et les peuples qui renforcent la diplomatie parlementaire.
Nous pouvons trouver un dénominateur commun d'intérêts entre les nations et les peuples et contribuer à élaborer des solutions pratiques efficaces aux défis mondiaux.
Distingués délégués en tant que membre actif de l'UIP, l'Assemblée nationale du Vietnam, à toujours affirmer son ferme engagement en faveur du multilatéralisme et de la coopération parlementaire.
Nous pensons que la paix, la justice et la prospérité ne peuvent être atteintes que lorsque toutes les nations, grandes et petites, respectent le droit international, collaborent sur un pied d'égalité et placent les intérêts de la population au cœur de leurs politiques.
La conférence d'aujourd'hui nous offre une occasion précieuse de réaffirmer le rôle crucial des parlements dans la création d'un monde meilleur.
J'invite tous les parlements du monde entier à rechercher des terrains d'entente, à surmonter leurs différences et à travailler ensemble pour construire un avenir où chacun pourra vivre dans la paix, la justice et la prospérité.
Pour terminer, je voudrais exprimer ma conférence inébranlable sur le pouvoir de la solidarité internationale et les valeurs du multilatéralisme et de l'État de droit.
En faisant passer les intérêts de nos peuples au premier plan, nous pouvons et allons surmonter les défis de notre époque.
Faisons de cette conférence un jalon significatif, marquant le début d'un engagement plus fort, d'une coopération plus approfondie et de mesures plus décisives pour un avenir meilleur pour les générations à venir.
Je souhaite beaucoup de succès à la conférence.
Merci beaucoup.
Madame Raymond Ghana, présidente du Sénat du Canada, sera suivie par M. Fukushiro Nukaga, président de la Chambre des représentants du Japon.
Madame Raymond Raymond, Ghana, je donne la parole.
Chers collègues, c'est avec grand plaisir que je prends la parole à cette occasion, qui revêt une grande importance.
Je voudrais prendre la parole pour parler de ces questions très importantes auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui et qui sont d'une grande importance.
Lors de la première conférence, nos prédécesseurs ont fait une déclaration qui a souligné les grandes difficultés liées à la démocratie, aux droits des personnes et au développement durable.
Dès le début, ils ont insisté sur l'importance de la coopération internationale pour relever ces défis.
Ils ont évoqué l'importance de réformer les Nations unies pour permettre à notre organisation d'être la pierre angulaire d'un système multilatéral solide et efficace.
Mais avant tout, ils soulignent l'importance du Parlement dans la coopération internationale.
Dans ces mots, nous avons vu qu'ils reflétaient les grandes préoccupations auxquelles le monde était confronté.
Notre monde traverse une période charnière et personne n'est sauvé par les crises et les nouveaux défis.
Néanmoins, nous pouvons et nous devons faire partie de la solution.
Nous pouvons tous travailler au renforcement du multilatéralisme et nous pouvons tous renforcer le système des Nations Unies, qui est le pilier de notre vie.
J'ai discuté avec mes homologues et d'autres collègues et j'ai discuté avec d'autres collègues de nombreuses questions, et il y a deux questions principales que je voudrais aborder avec vous tout de suite.
Dans le cadre du débat sur le multilatéralisme, l'importance de la coopération régionale est fondamentale et la responsabilité est fondamentale.
La coopération régionale est essentielle pour nos efforts bilatéraux et internationaux, car elle garantit que de nombreuses questions sont prises en compte et que les bonnes questions sont prises en compte pour garantir un avenir meilleur.
Il existe de nombreuses approches pour renforcer la coopération régionale.
Nombre d'entre eux sont utiles et doivent être préservés et renforcés, en particulier s'ils complètent d'autres mécanismes et s'ils mettent l'accent sur le multilatéralisme et la coopération.
Nous devons travailler sur la responsabilisation.
Nous comprenons l'importance de la responsabilisation.
Nos efforts collectifs pour améliorer le système multilatéral manqueront en effet de légitimité si nous ne rendons pas de comptes à toutes les parties prenantes.
Comme je l'ai déjà souligné, les parlements ont un rôle extrêmement important à jouer pour garantir la responsabilité, et c'est le cas aujourd'hui et cela a été le cas par le passé.
Chaque Parlement est unique et chaque député a la possibilité de choisir exactement comment il souhaite mettre en œuvre et suivre les accords internationaux, renforçant ainsi le multilatéralisme.
Pour conclure, malgré les défis auxquels nous sommes confrontés sur la scène mondiale, nos parlements respectifs doivent comprendre la voie à suivre et nous devons la tracer.
Nos successeurs se retrouveront lors de la prochaine conférence et leurs discussions porteront non seulement sur les améliorations potentielles, mais également sur les réalisations concrètes réalisées jusqu'à présent.
Merci beaucoup.
Nous passons maintenant à M. Fukuchiro Nukaga, président de la Chambre des représentants.
Le Japon sera suivi par M. Sarda Ayaz Sadiq, président de l'Assemblée nationale du Pakistan.
[Autre langue parlée]
Axon IBUIBA, Président Axon, d'éminents orateurs du Parlement.
Merci de vous être rassemblés dans le monde entier.
C'est un grand honneur de participer à cette importante assemblée car le monde entier s'est réuni.
Aujourd'hui, la communauté internationale est confrontée à une multitude de conflits divers et croissants, notamment les conflits, la pauvreté, la santé et les soins médicaux et le changement climatique.
Le problème est de plus en plus sérieux.
Guidé par le principe du multilatéralisme centré sur les Nations Unies, le Japon a promu le concept de sécurité humaine, dans le but de construire une société dans laquelle chacun peut vivre à l'abri de la peur et du besoin et dans la dignité, et accéder à la descendance.
Le Japon a accordé une part importante de l'APD au développement des capacités humaines, y compris le transfert de technologie et la formation des ressources humaines, et nos contributions totales ont dépassé 600 milliards de dollars américains.
[Autre langue parlée]
Convaincue de l'importance de travailler sur le terrain, j'ai fait de la promotion de l'APD l'œuvre de ma vie.
Avant d'assumer le rôle de Président, j'ai été pendant de nombreuses années président de la Ligue parlementaire qui soutient la coopération internationale du Japon. Dans le cadre de mes fonctions précédentes de secrétaire en chef adjoint du Cabinet, j'ai également activement fait avancer la politique de sécurité humaine en tant qu'initiative gouvernementale.
Cette politique met particulièrement l'accent sur l'importance de la qualité de l'éducation pour tous en mettant l'accent sur les individus qui constituent la société.
L'une de ces initiatives est le projet lancé en 2001, le projet de réseau asiatique d'enseignement supérieur en ingénierie.
Dans le cadre de ce projet, 26 universités de l'ASEAN et 18 universités japonaises ont collaboré pour encourager les étudiants et mener des recherches conjointes, en tirant parti de leurs forces mutuelles, et il y a eu un cercle vertueux virtuel d'échange d'êtres humains et de connaissances.
Le Japon a investi environ 100 millions de dollars américains.
dollars ont été investis dans ce projet et, à ce jour, plus de 1 400 personnes ont obtenu des diplômes grâce à ce programme et le réseau n'a cessé de s'étendre et de s'approfondir depuis plus de 20 ans.
Par exemple, un étudiant a étudié dans le cadre de ce projet à l'Institut de technologie de Tokyo dans le cadre de ce projet et a mené des recherches et des systèmes de communication qui soutiennent la société moderne et a obtenu un doctorat en 2012.
L'étudiant est depuis devenu une figure de proue de la recherche avancée dans son pays d'origine et est aujourd'hui président d'une université de technologie de son pays d'origine.
Et un autre étudiant qui a étudié l'ingénierie des ressources terrestres a passé cinq ans à partir de 2003 à mener des recherches à l'université de Kyushu au Japon.
À son retour dans son pays d'origine, il a collaboré avec une société de développement des ressources afin de promouvoir l'utilisation efficace des ressources de son pays telles que le nickel, l'aluminium et le cuivre.
Et en 2020, puisqu'il a contribué à l'avancement de l'industrie, il a reçu la plus haute distinction de son pays pour les ingénieurs.
Ce ne sont donc que quelques-uns des nombreux exemples où les ressources humaines développées par le biais de ce réseau ont servi à diriger la recherche scientifique et technologique et l'enseignement dans les régions respectives.
Le réseau, construit en collaboration avec les pays de l'ASEAN, a contribué de manière significative au renforcement des capacités d'enseignement et de recherche dans la région.
L'amélioration de l'éducation favorise les futurs dirigeants et constitue le fondement du développement économique national ainsi que de la stabilité et de la prospérité de la région dans le monde entier.
Le Japon continuera de fournir un soutien actif et robuste dans ce domaine et de développer davantage ces initiatives.
Cela sera lié au développement durable de la communauté mondiale au fil du temps.
Nous l'avons fait jusqu'à présent et nous continuerons à apporter notre soutien à cet égard, car les parlementaires chargés par nos citoyens ont la lourde responsabilité d'approfondir la coopération et le dialogue interparlementaires par le biais de discussions au sein de l'UIP et d'autres forums internationaux, contribuant ainsi à faire progresser la coopération internationale, notamment dans le domaine de l'éducation.
Je suis très obligée de rencontrer les présidents du monde entier en tête-à-tête et j'appelle tous les parlements à unir leurs forces et à avancer ensemble, et je suis très heureuse de leur apporter mon soutien.
Sur le plan éducatif et dans ce monde, il existe des parlementaires talentueux qui sont disponibles aujourd'hui.
Alors, en collaboration les uns avec les autres, travaillons de plein fouet pour améliorer le monde.
Merci beaucoup de votre attention.
Chers collègues, excusez-moi, il m'est devenu très difficile de l'interrompre parce que lorsqu'il est arrivé, il s'est montré très respectueux et nous l'avons tous applaudi.
Je pense que vous êtes tous d'accord avec moi, non ?
[Autre langue parlée]
Nous passons maintenant à M. Sarda Ayaz Sadiq, président de l'Assemblée nationale du Pakistan, qui sera suivi par Sir Lindsay Holley, président de la Chambre des communes du Royaume-Uni.
Monsieur Sadiq, vous avez la parole, Bismillah Rahmani Rahim.
Madame la Présidente, chers présidents du Parlement du monde entier, parlementaires, invités, Mesdames et Messieurs, Assalam Alaikumwa, Rahmatullaheva Barakatu et bonne journée à vous tous.
C'est avec le sens de l'histoire que je me suis adressé à cette réunion historique des présidents des législateurs nationaux de tous les continents de cette belle ville de Genève, ville internationale de la diplomatie mondiale et plaque tournante du multilatéralisme.
Genève est l'endroit idéal pour discuter d'un monde en ébullition, de la coopération parlementaire et du multilatéralisme au service de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous.
Qui plus est, notre présence à Genève doit également nous rappeler le sort de la Société des Nations, née et enterrée dans cette même ville, lorsque le multilatéralisme n'a pas réussi à stopper la montée du populisme, la montée de la droite et les interprétations étroites du nationalisme.
Une fois de plus, près d'un siècle plus tard, nous nous trouvons à la croisée des chemins.
Le monde fait face à une multitude de crises interconnectées qui menacent la paix et la sécurité internationales, la stabilité économique et le développement durable.
Les situations d'occupation étrangère persistent.
Les principes de la Charte des Nations Unies et du droit international sont violés en toute impunité par certains qui sont prêts à sacrifier la paix internationale sur l'autel d'une vague électorale serrée et d'ambitions régionales homogènes.
l'ONU et le multilatéralisme qu'elle représente sont confrontés aux défis du populisme, de l'ultranationalisme et de l'unilatéralisme.
Malgré les promesses de la Charte des Nations Unies d'améliorer le niveau de vie de l'humanité, plus de 100 pays en développement sont surendettés ou confrontés à une crise de liquidités en raison de déficiences structurelles de l'architecture commerciale et financière internationale.
Le changement climatique représente plus que jamais une menace immense.
Le règlement pacifique des différends par le renforcement du multilatéralisme est stratégique, c'est une nécessité stratégique.
La paix ne peut être réalisée par la cohésion ou l'unilatéralisme.
Elle a besoin du dialogue, du respect mutuel, de la diplomatie et du respect des principes de la Charte des Nations Unies pour rétablir la confiance dans le multilatéralisme, de la Palestine au Jammu-et-Cachemire.
Nous devons veiller à la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et à la politique des deux poids, deux mesures, ainsi qu'à la militarisation de la nourriture et de l'eau et au déni de tous les droits humains.
Le carnage à Gaza doit cesser pour mettre fin au cercle vicieux de la pauvreté et de l'augmentation des inégalités dans le monde.
L'infrastructure financière internationale doit être réformée pour promouvoir le développement et l'équité financière mondiale.
Excellences, en tant que parlementaires, nous avons le devoir de faire face à ces réalités avec clarté morale et courage politique.
Et en tant que présidents représentatifs, nous devons encourager le plaidoyer ou les solutions judiciaires et le respect du droit international sans exception.
Cela ne peut être réalisé que si le pragmatisme, l'accommodement et le respect de la raison nous guident au lieu de slogans populistes et démagogues.
Il est donc grand temps de cesser de pointer du doigt et de joindre les mains.
Nous mettons fin au jeu du blâme et créons une situation gagnant-gagnant.
Nous cessons d'utiliser ces plateformes pour marquer des points et laissons la raison prévaloir.
Le monde a connu suffisamment d'effusions de sang.
L'heure est venue de trouver de nouvelles idées.
Le moment est venu de promouvoir le pluralisme.
Il est temps d'accepter la diversité.
Il est temps de prendre un nouveau départ.
Je vous remercie tous.
[Autre langue parlée]
[Autre langue parlée]
[Autre langue parlée]
Nous allons maintenant écouter Sir Lindsay Holy, président de la Chambre des communes du Royaume-Uni, puis M. Abdul Rahim Abdullah, président du Majlis du peuple des Maldives.
Sir Lindsay Holy, je donne la parole.
Puis-je simplement dire à la conférence qu'il y a des nouvelles de dernière minute en provenance du Royaume-Uni.
La réunion du Cabinet a eu lieu et la suggestion est la reconnaissance de la Palestine d'ici septembre, à moins qu'il n'y ait un cessez-le-feu.
Je voudrais exprimer quelques dures vérités.
Les Nations unies au sein de l'Union interparlementaire reconnaissent à juste titre les avantages du multilatéralisme.
De nature multilatérale, elles sont nées de la philosophie et fournissent des cadres destinés à restreindre les comportements optimistes et à encourager la coordination.
Mais le multilatéralisme fonctionne-t-il pour le monde ?
Nous sommes confrontés à la montée du populisme, du nationalisme et du protectionnisme dans certains pays, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l'avenir du multilatéralisme et à son efficacité en matière de coopération internationale.
Il ne fait aucun doute que les problèmes auxquels nous sommes confrontés, les exigences qui pèsent sur la coopération multilatérale.
Par exemple, aucun pays ne peut relever à lui seul les défis du réchauffement climatique, arrêter la pandémie mondiale ou mettre en place un système financier sain et juste.
Mais si aucun pays Singleton ne peut résoudre les problèmes, il ne suffit pas de conclure des accords multilatéraux.
L'argument politique doit être gagné pays par pays par des moyens démocratiques.
Je suis démocratiquement élu président indépendant et parlementaire élu pour 28 ans.
Je ne fais pas partie du gouvernement.
Je défends les droits et la voix des députés d'arrière-ban pour demander des comptes au gouvernement, quel que soit leur parti politique.
Je pense que la démocratie, avec la séparation des pouvoirs entre l'exécutif, le législateur et le pouvoir judiciaire, doit être un système fonctionnant en parallèle avec le multilatéralisme.
Soyons également conscients de la réalité : les organisations intergouvernementales sont dominées par les gouvernements et les fonctionnaires qui travaillent pour elles.
Il n'y a rien de mal à cela.
Nous attendons de nos gouvernements qu'ils fixent des objectifs politiques internationaux, mais cela risque de créer un décalage.
Ces gouvernements devraient être responsables devant les parlementaires par l'intermédiaire de législateurs démocratiques et, en fin de compte, des personnes qui contrôlent la direction de l'État.
Il est essentiel que les parlements soient associés à la discussion, mais sans l'accord de nos électeurs, nous n'atteindrons pas nos objectifs.
Je ne vais pas prétendre que l'électorat est toujours d'accord avec la majorité des membres du Parlement, mais ce que nous pensons au Parlement est important.
Il est certain que l'électorat sera sceptique si les représentants estiment que les organisations multilatérales n'ont rien à voir avec eux, ou si ces conversations vitales se déroulent sans que les représentations et les représentants ne soient impliqués.
C'est pourquoi je me réjouis du fait que le Parlement de Westminster participe à des conférences comme celles-ci.
Je suis fier de notre engagement auprès de nombreux organes interparlementaires.
Il est essentiel que nous établissions des liens les uns avec les autres, que nous discutions des questions difficiles.
Parce que nous cherchons à tisser des liens à travers le monde.
Nous devons le faire lien par lien et chaque parlement est un maillon essentiel.
Nous pouvons être différents, nos priorités et nos points de vue peuvent être différents, mais les différences ne peuvent être résolues que par une discussion ouverte et honnête.
Je me réjouis de l'inclusion de l'engagement des derniers automnes.
Vous influencez pour l'avenir l'engagement plus profond des Nations Unies auprès des parlements nationaux, les Nations Unies auprès des organes gouvernementaux.
Cet engagement doit se faire dans les deux sens.
Les organisations multilatérales doivent réfléchir à la manière dont elles interagissent avec le Parlement.
Nous voulons tous parvenir à la paix, à la justice et à la prospérité pour tous.
Parlons de la meilleure façon de trouver cette voie.
[Autre langue parlée]
Nous ne devons pas oublier les problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Mon grand héros était le docteur Martin Luther King.
[Autre langue parlée]
Nous devrions avoir un rêve.
Nous devrions rêver que la guerre se termine au Moyen-Orient, que la guerre en Europe prenne fin.
Nous ne devons pas oublier les souffrances de la population lors de la guerre oubliée au Soudan.
Mais bien entendu, nous ne devons pas oublier de rappeler à la Russie qu'elle a tort d'occuper et d'attaquer illégalement un pays souverain.
Ce dont nous avons besoin, c'est de paix.
Nous avons besoin de ce soutien.
[Autre langue parlée]
Réalisons ce rêve de paix.
La guerre que nous devrions mener est une guerre contre la pauvreté, le changement climatique, l'égalité, les droits des femmes, les jeunes, les droits des personnes LGBT, la démocratie et la liberté.
C'est la guerre que nous devrions mener.
La paix doit être la solution.
Ne soyons pas tolérants les uns envers les autres, mais respectons-nous les uns les autres.
[Autre langue parlée]
Merci beaucoup, chers collègues.
Je vais maintenant donner la parole à M. Abdul Rahim Abdullah, qui sera suivi par Candia, Madame Candia Camisoco Kamara, présidente du Sénat de Côte d'Ivoire.
Je donne la parole à M. Abdullah.
Vishnu Ahmed Jaheim Al Hamdullah Bahatamin Waswat Wasala Mada Nabina Muhammad Imwala s'adressera à la 6e Conférence mondiale des conférenciers ici à Genève.
Bien que les Maldives soient l'une des plus petites nations insulaires du monde, notre engagement en faveur de la coopération et du multilatéralisme reste inébranlable.
Nous pensons qu'aucune nation n'est isolée et que notre force réside dans l'unité, le dialogue et un objectif commun.
Madame la Présidente, nous sommes réunis ici aujourd'hui à un moment où le monde est confronté à d'immenses défis.
Le thème du débat d'aujourd'hui est en plein bouleversement.
La coopération parlementaire et le multilatéralisme au service de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous ne pourraient être plus urgents.
De Gaza à l'Ukraine, de l'inégalité croissante à la montée des mers, les gens sont inquiets et les institutions sont mises à rude épreuve.
Dans les petits États comme les Maldives, nous sommes souvent les premiers à ressentir les ondes de choc.
C'est pourquoi nous nous appuyons sur un ordre international solide fondé sur des règles.
Madame la Présidente, en 1989, le Mall a été soumis à une résolution sur la sécurité des petits États, rappelant au monde qu'aucune nation n'est en sécurité tant que toutes les nations ne le sont pas.
En avril dernier, à l'occasion de la Journée internationale du multilatéralisme, le président Mohammad Moiz a renouvelé cet appel, soulignant que la justice devait être un droit pour tous et non le privilège des puissants.
En tant que petit pays en développement, nous sommes fermement convaincus de l'importance de la coopération et du multilatéralisme.
Nous pensons qu'une paix durable et une prospérité partagée ne peuvent être atteintes que par le dialogue et l'action collective.
Madame la Présidente, comme beaucoup d'autres, nous pensons que la sécurité climatique est synonyme de paix.
Plus cette organisation travaille sans relâche pour surmonter les effets du changement climatique, plus notre loi sur l'urgence climatique de 2021 nous engage à atteindre zéro émission nette d'ici 20 à 30.
Mais nous ne pouvons pas y parvenir seuls.
Nous avons besoin d'un soutien multilatéral et d'une justice climatique qui reconnaisse les besoins des plus vulnérables.
Madame la Présidente, la diplomatie parlementaire joue un rôle important dans nos efforts visant à promouvoir la paix et la coopération.
Le Parlement des Maldives a créé plus de 25 groupes d'amitié parlementaires avec différents parlements du monde entier, reflétant ainsi son engagement à établir des liens bilatéraux solides.
Nous collaborons également activement avec des organes parlementaires internationaux tels que l'UIP et le CPA.
Oui, le monde est en pleine tourmente, mais des parlements ancrés dans la volonté du peuple peuvent apporter de l'espoir.
Madame la Présidente, les souffrances des civils à Gaza nous rappellent cruellement pourquoi la coopération parlementaire et l'action multilatérale avaient un besoin urgent de silence et d'élections, et non d'options lorsque des vies sont en jeu.
[Autre langue parlée]
Dialogue ou vision, coopération ou conflit, l'unité plutôt que l'isolement pour la paix, la justice et la prospérité doivent appartenir à tous.
En tant qu'orateurs de l'UIP, travaillons en étroite collaboration avec l'ONU pour faire en sorte que la voix des citoyens façonne les décisions mondiales.
[Autre langue parlée]
Merci beaucoup, monsieur le Président.
[Autre langue parlée]
J'avais déjà fait appel à Madame Candia Camusoco Camara, présidente du Sénat de Côte d'Ivoire, qui sera suivie par M. Juan Esteban Lazo Fernandez, président de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba.
Madame Camara, vous avez la parole.
[Autre langue parlée]
Madame la Présidente, Excellences, Madame la Présidente, Excellences, Présidents des parlements, le monde connaît aujourd'hui une multiplication de crises complexes.
Une fois qu'ils sont interdépendants, il y a des conflits armés, la montée de l'extrémisme, la crise climatique, l'insécurité alimentaire, les inégalités et nous avons besoin de ce dialogue et de cette structure multilatéraux.
Cela ébranle la justice, la paix et le développement durable.
Dans ce contexte, la Côte d'Ivoire, depuis la haute autorité de son excellence, cette présidente Alison ou Natara, crée le développement, le développement inclusif et la paix.
Nos institutions mettent en œuvre d'importantes réformes sociales et économiques dans cette région en proie à l'instabilité.
La Côte d'Ivoire connaît une croissance économique soutenue et une stabilité politique et sociale.
Nous disposons d'une allocation budgétaire saine et nous sommes en train de réformer notre leadership et le Parlement de Côte d'Ivoire a créé un scénario impressionnant pour notre pays.
Sur le continent africain, nous sommes la paix et la sécurité ne peuvent être séparées de la justice et de l'inclusion.
Aucun État ne peut faire face seul à la complexité des menaces actuelles.
Le multilatéralisme n'est pas une option, c'est une nécessité.
Cependant, le multilatéralisme doit être repensé et appliqué par l'intermédiaire des parlements.
La mondialisation et la forte accélération des choses dans le monde ont créé une situation incertaine et, en général, les parlements nationaux approuvent les traités avant leur ratification.
Cependant, les compétences du parlementaire ne devraient pas se limiter à cette application formelle des traités internationaux.
Les parlementaires ont la légitimité de prendre part aux relations internationales et c'est grâce à leurs actions que nous ferons accéder cette opinion publique transnationale à la scène internationale et à une diplomatie populaire.
C'est pourquoi je voudrais demander que notre corporation parlementaire soit un levier pour une participation active, pour partager des expériences, pour créer des règles et pour mener des actions concrètes pour les personnes les plus vulnérables.
Excellences, Mesdames et Messieurs, pour conclure, je voudrais souligner la participation du Sénat, de la Côte d'Ivoire pour la solidarité, pour une diplomatie de personnes conscientes de ce qui se passe sur le terrain et pour renforcer le multilatéralisme.
Ensemble, nous devons créer un monde plus juste, plus sûr et plus prospère.
Merci beaucoup.
[Autre langue parlée]
[Autre langue parlée]
Chers collègues, j'avais fait appel à Cuba, mais il n'y aura pas d'interprétation.
Je vais donc donner la parole aux deux orateurs de notre pays hôte, Mlle Maya Renica, présidente du Conseil national, et M. Andrea Caroni, président du Conseil d'État.
S'il vous plaît, venez nous rejoindre.
Oui, Mlle Maya Renica, vous avez la parole.
[Autre langue parlée]
[Autre langue parlée]
Et je tiens à remercier les autorités suisses et les autorités genevoises pour l'organisation de cette réception.
Je tiens à exprimer ma gratitude aux autorités de la République de Genève ainsi qu'aux autorités municipales de la ville, et je voudrais saluer le Conseil fédéral qui incarne la tradition du dialogue en faveur de la paix et du multilatéralisme.
La Suisse est réellement engagée en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes.
C'est pourquoi le 15e Sommet des présidentes de parlement, organisé conjointement avec le Parlement suisse, constitue une étape stratégique vers la définition des priorités des parlements du monde entier en termes d'égalité et de paix.
Et pour cette 6e Conférence mondiale des présidents de parlement, il était question de la coopération parlementaire entre entreprises et du multilatéralisme pour la paix, la justice et la prospérité pour tous.
Et pour relégitimer le dialogue avec la population et pour montrer toute la diversité et la richesse de nos pays dont nous avons besoin.
Et nous devons respecter cet engagement pour relever les défis de demain.
Et nous voulons également examiner la gouvernance numérique.
Et ce qui est nécessaire pour la gouvernance, les réseaux ou la double nature de la Force dans Star Wars risque de devenir une puissance qui nous asservit au lieu de nous servir.
Aujourd'hui, dans nos parlements, nous ne possédons ni baguette magique ni sabre laser, mais notre force réside dans nos principes de liberté, d'inclusion, de diversité d'opinions, de transparence et de responsabilité.
C'est à nous de mettre en place des cadres législatifs qui orientent la technologie vers le bien commun sans pour autant entraver l'innovation.
C'est l'équilibre délicat que nous devons trouver.
Hé, voilà, regardez plus tard La Swiss sur La Matia cela gubernos Démocratique sans la gouvernance, la gouvernance nationale que nous avons en Suisse.
Nous avons besoin de ces outils numériques pour les utiliser dans notre gouvernance et à Genève.
Nous espérons qu'à l'avenir, nous serons en mesure de créer ce pilier. Ce soir en particulier, sera un moment décisif pour réaffirmer nos engagements communs en faveur d'un multilatéralisme adapté à cette nouvelle ère.
Enfin, je vous invite à vous joindre à nous au Serpentine Bar pour un moment de convivialité et de camaraderie, car c'est aussi l'essence de la diplomatie parlementaire.
Je déclare à présent ouverte la réception suisse.
Suivez-nous, s'il vous plaît.
[Autre langue parlée]
[Autre langue parlée]
Chers collègues, nous reprendrons demain à 9 h 39 30.
Nous allons poursuivre le débat, mais permettez-moi de vous remercier tous pour votre grande patience à notre égard, ainsi que nos interprètes pour leur grande patience à notre égard.
Je voudrais également remercier le président de la Guinée équatoriale et le président de Cuba pour leur compréhension, car ils étaient censés prendre la parole aujourd'hui.
Merci beaucoup de votre indulgence, chers collègues.
À demain.
[Autre langue parlée]